Découvrez un extrait de notre newsletter trimestrielle !
Chaque trimestre, nous vous résumons l’actualité des derniers mois.
Première reunion mensuelle 2023 :
rendez-vous le 13 janvier
La première réunion mensuelle de l’année aura lieu ce vendredi 13 janvier. L’occasion de faire un point sur les actions 2022 et d’établir un plan d’action pour 2023. Nous comptons sur votre présence à toutes !
Agenda de rentrée :
Petit déj’ rôle modèle avec Jennifer SOLIGNAC (NGE)
Jennifer SOLIGNAC-MAFFRE découvre le handball à l’âge de 10 ans.
Au départ tentée par une carrière sportive, elle est rapidement détectée par des clubs de handball. Elle est mutée de club en club, de région en région, et c’est d’ailleurs comme ça que la Stéphanoise débarque dans le Sud il y a une dizaine d’années !
Le handball la mène finalement à sa deuxième passion : le transport. Aujourd’hui, Jennifer ne pratique plus le hand, mais elle a conservé son état d’esprit de sportive dans le cadre de l’exercice de ses fonctions chez NGE.
Ses victoires, ses échecs, ses doutes, mais surtout son mental de championne : Jennifer nous en parlera lors de notre premier petit déj Rôle Modèle de l’année,
le vendredi 27 janvier 2023.
Adresse :
NGE
Parc d’Activités de Laurade
13103 SAINT-ÉTIENNE-DU-GRÈS
ou via Teams
(lien communiqué très prochainement)
Le mot de la Présidente
Emmanuelle Vrain
Les Elles à l’Unisson terminent l’année 2022 remplies d’enthousiasme et de satisfaction sur le travail accompli : 4 petits déjeuners rôle modèle très enrichissants, un événement annuel fort inspirant, une session d’initiation au krav maga extrêmement instructive, une reconnaissance de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur grâce à notre témoignage lors du premier Forum Respect pour les Femmes.
Nous voilà motivées pour 2023 pour continuer à vous faire partager des expériences de femmes remarquables, pour organiser des rencontres à thèmes réunissant des femmes et des hommes œuvrant pour la mixité, et pour développer encore et toujours le réseau de chacun.e.
En parallèle de tout cela, nous avons la volonté d’ouvrir nos portes aux entreprises, qui même si elles n’ont pas de réseau mixité à proprement parlé, ont des personnes, ou un management qui naturellement pratique la mixité au sein de l’entreprise et qui souhaitent échanger et partager sur les sujets de la Diversité, de l’Égalité et de l’Inclusion.
Plus nous serons nombreux.ses, plus nous ferons des belles choses utiles à toutes et tous, et plus chaque salarié.e de nos entreprises adhérentes s’épanouira.
Édito : Karine ATTARD-SAVREUX
(EDF Energies Mixité Méditerranée)
« Tant de raisons pour que les femmes continuent à chasser le mammouth… »
Lovée dans mon fauteuil, je parcours un livre qui s’intitule « L’homme préhistorique est aussi une femme ».
L’auteure, Marylène Patou-Mathis, explique que la femme préhistorique poursuivait les grands mammifères aux côtés des hommes. Elle fabriquait des outils, construisait les habitats et était chamane.
Chasseuse, ingénieure, architecte et guide spirituelle, tant de talents pour cette femme, il y a des millions d’années…
Aucune donnée archéologique ne prouve que, dans les sociétés les plus anciennes, certaines activités ou rôles étaient interdits aux femmes ou qu’elles étaient considérées comme inférieures ou subordonnées aux hommes pour certaines tâches.
Cette préhistoire, fondatrice de nos civilisations actuelles, me plaît bien !
Elle démontre que, pour les femmes, le champ des possibles n’est pas qu’une histoire d’audace mais, aussi, celle d’un ADN inné qui forge les atouts qu’elles possèdent.
Tout cela me fait dire qu’une mixité genrée dans les métiers dits « d’hommes » est naturelle et ancestrale.
Que la présence du féminin, dans ce type de métiers, est un atout dont nous nous sommes dispensés depuis trop longtemps ou que les femmes, elles-mêmes, se sont interdites.
Pour savoir ce que les femmes apportent à ces « métiers d’hommes », qui mieux que Les Compagnons du Devoir pour en parler. Une institution vieille de plus de six siècles, qui forme les jeunes aux métiers manuels. Un établissement longtemps réservé aux hommes, mais qui accueille des femmes depuis 2004. Dans ces métiers d’artisanat, l’œil et les qualités féminines sont appréciés. Les femmes ont des atouts différents des hommes, mais tout aussi importants.
Les Compagnons féminines* sont plus réfléchies, plus subtiles et minutieuses lors de la conception d’une œuvre.
Elles influencent les Compagnons masculins sur l’utilité d’une concentration soutenue lors de l’exécution des tâches, elles leurs prouvent que l’endurance mentale est toute aussi fructueuse que celle du corps et que la recherche de l’excellence est un état d’esprit non sexué (on parlerait même d’une sur-excellence féminine !).
Le regard de ces femmes est, aussi, l’occasion d’améliorer des façons de faire tel que le portage de charges lourdes, jusqu’ici un frein pour les femmes elles-mêmes.
Et pourtant, ce n’est qu’un détail pour les 300 femmes « Compagnons » formées à ce jour, car les machines sont là pour les épauler et la valeur « entraide » entre Compagnons, aussi. Ces demoiselles font preuve d’ingéniosité deux fois plus lorsqu’elles doivent porter des charges lourdes, pour se fatiguer le moins possible. Et, finalement, les hommes bénéficient aussi de ces mesures d’adaptation.
Pour les chefs.ffes d’entreprise, faire l’impasse sur des femmes portant le tablier de cordonnière ou de tapissière peut aussi vouloir dire se priver d’un savoir-faire rare.
C’est ce qu’affirme Anne-Sophie Demai, 25 ans, 1ère femme intronisée compagnon pâtissier en 2009 et, désormais prévôt : « Sans les filles, il y a des métiers au sein des Compagnons qui se seraient sans doute éteints, comme ceux de cordonnier-bottier ou de maroquinier où les effectifs sont aujourd’hui très féminins »**.
Alors que l’on soit une femme-artisane, une femme de la Tech, une femme de la Finance ou une femme seule au sein des CODIR, nos atouts contribuent à la préservation d’un savoir-faire, à l’amélioration d’un système, à la richesse d’un collectif et à la culture d’une civilisation.
Donc, tant de raisons pour que les femmes continuent à chasser le mammouth…